X-Men : Earth Extinction
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Le jour où tout a basculé...
 
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AuteurMessage
Matthew Hawking
~~Solitaire || Niveau 4~~
Matthew Hawking


Localisation : Californie

Little more about you
Relations:

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MessageSujet: Back home...[Terminé]   Back home...[Terminé] Icon_minitimeLun 15 Juin - 15:12

Quelques mois plus tôt…

Matthew avait atterri tôt ce matin-là au San Francisco International airport. Il avait pris un billet en aller simple de l’Indianapolis International airport afin de rejoindre la Californie le plus vite possible ; de mauvaises nouvelles lui avaient été transmises à propos de l’état de sa mère. Elle avait dû être admise aux urgences du San Francisco General hospital suite à une infection virale.

Une explosion s’était produite loin de là, à New-York, ravageant la région et ne laissant que peu de chances de survies à plusieurs kilomètres à la ronde. Il s’agissait d’un réacteur nucléaire qui explosa suite à ce que les média qualifiaient d’émeute. Le souffle nucléaire était la principale cause de mortalité de la région à cet instant, mais la diffusion d’informations faisait état de virus transmis par voies aérienne… Mais la Californie ne pouvait pas être touchée, elle se trouvait trop loin, du moins c’est ce que pensait Matthew.

Il venait juste d’atterrir dans sa ville natale, après près de sept ans loin du soleil spécifique à cette région. L’air était étouffant alors qu’il posait ses pieds sur le sol californien pour la première fois en cinq ans. Il héla un taxi pour se diriger en direction de Franklin Square, au croisement de Mariposa Street et de Potrero Avenue où se trouvait l’appartement que sa mère occupait des années auparavant, proche de l’ancien travail de son père, au General hospital un peu plus au sud. Sur la route, il contempla les rues défiler. Il remarqua que les rues escarpées qu’il avait connues dans son enfance lui avaient horriblement manqué et malgré les circonstances de sa venue, il esquissa un sourire de plaisir. Il avait presque totalement passé sous silence les évènements qui ont tout déclenchés, ici, à San Francisco, et qui ont bouleversé sa vie à jamais.
Il avait gardé la clé de l’appartement durant toutes ces années, en cas de besoin ; il la ficha dans la serrure et pénétra à l’intérieur. L’endroit n’avait pas changé, juste un peu vieilli et pris de la poussière, mais dans l’ensemble, tout était à la place où il l’avait laissé en partant. Il n’avait pas pris énormément d’affaires de son South Bend d’Indiana, juste de quoi rester une semaine au plus. Il prit le temps d’ouvrir sa valise, pour sortir un t-shirt propre et un pantalon trois-quarts qui lui étaient nécessaire pour affronter la chaleur extérieure ; lui qui avait quitté l’Indiana sous la pluie et le froid s’était vêtu en conséquence et le regretta lorsqu’il avait atterri. Prêt pour affronter le soleil, il sorti de l’appartement pour se rendre à pied jusqu’à l’hôpital et il se promit de nettoyer l’appartement en rentrant.

Il était arrivé au San Francisco General hospital et s’était présenté à l’accueil, demandant le numéro de chambre d’Elisabeth Hawking. Sa mère avait semble-t-il changé depuis qu’il est parti pour l’université de Notre-Dame. Son état mental s’est amélioré bien qu’elle ne recouvrit pas tous ses esprits ; mais maintenant un autre mal la rongeait, celui d’un virus. Ce ne pouvait pas être d’une gravité extrême mais vu son état physique découlant de sa détérioration mentale, tout petit mal pouvait devenir mortel.
Il était dans la chambre de sa mère, il la contemplait. Elle semblait occupée à dormir, les yeux solidement clos, lorsqu'un médecin entra dans la pièce.


« Vous êtes le fils de madame Hawking ? demanda le médecin en tendant la main. Bonjour, je suis son médecin, docteur Simons. »
Matthew serra la main que lui proposait le docteur Simons, un sourire aux lèvres.
« Comme nous vous l’avons dit par téléphone, hésita Simons, votre mère souffre d’un virus que nous ne connaissons pas. Malheureusement, ces dernières années passées en internement n’ont fait qu’affaiblir son organisme. »
L’inquiétude se lisait sur le visage de Matthew alors que le médecin semblait désolé d’annoncer la suite.
« Elle n’en a plus pour très longtemps » ,annonça-t-il en posant sa main sur celle du jeune homme. Il la dégagea immédiatement, légèrement brûlé par le contact. Matt se sentait déboussolé par l’annonce. La dernière personne à laquelle il tenait plus que tout, malgré le temps passé si loin d’elle, allait la quitter.
« Je suis désolé ! » conclu le docteur Simons avant de quitter la pièce.

Matthew avait du mal à digérer la nouvelle ; il avait quitté quelques minutes plus tôt sa mère, lui déposant un doux baiser sur le front et lui disant son amour. Il marchait lentement en direction du nord pour rejoindre son appartement, le moral en berne. Le soleil ne lui faisait plus d’effet et l’atmosphère qui régnait dans les rues, chaleureuse et chaude, glissait sur sa peau comme de l’eau glisserait sur un rocher. Il était désemparé et décida de terminer sa journée de la manière qui lui semblait la plus appropriée à l’annonce d’une mauvaise nouvelle : dans un bar.
L’alcool ne lui faisait généralement pas d’effet ; il le brûlait par la température de son corps avant qu’il ne fasse effet. C’est de cette façon qu’il gagnait généralement ses duels lors de beuveries. Mais cette fois il ne voulait pas gâcher l’effet apaisant d’une bonne cuite ; il voulait oublier, pour quelques heures au moins, les émotions qui le submergeaient.

Il se réveilla le lendemain dans l’après-midi, chez lui, ne sachant trop comment il s’y était rendu. La tête lui faisait mal ; l’intérieur de son appartement était saccagé, il n’en était pas certain mais il se soupçonnait de cet acte. Le trou de mémoire monumental l’handicapait, l’amputant d’une partie de sa journée d’hier, mais pas de la bonne. Il se souvenait des derniers mots du médecin : « Elle n’en a plus pour très longtemps. » Il était venu ici, en Californie, pour dire adieu à sa mère ; il n’y était pas préparé, personne ne l’est dans le même cas.
Durant les deux jours qui suivirent, il se rendit à l’hôpital le plus souvent qu’il le pouvait, s’occupant de sa mère inconsciente et souffrant en silence ; malheureusement, ce fût en pleine nuit, cinq jours après son arrivée, qu’il fût réveillé par un appel de l’hôpital le mettant au courant de ce qui devait arriver ; sa mère était morte à minuit quart. Il ne s’était soulagé de ses émotions qu’après avoir raccroché le combiné, fondant en larmes dans un premier temps et saccageant tout autour de lui dans un second. Sa température augmentait pendant qu’il criait sa rage face à cette nouvelle qu’il ne voulait pas admettre…mais il finit par se calmer pour se retrouver dans les bras de Morphée, pris par la fatigue intense et le contrecoup.

La fin de son séjour touchait à sa fin ; il n’avait plus de raison valable de rester à San Francisco. Sa mère morte, ses obsèques effectuées dans l’intimité, il se décida non sans mal à retourner dans l’Indiana, terminer la formation qu’il avait entamée. Sur le chemin de l’aéroport, il regardait les rues défiler par la fenêtre, éclairées par le zénith du soleil. Son regard était absent, mélancolique et indifférent aux sentiments qui l’avaient envahi le jour de son arrivée ; il ne possédait plus la même fougue et le même sentiment de bien-être que ce jour-là.
Arrivé à l’aéroport, il prit ses bagages, donna un pourboire au chauffeur et pénétra dans le gigantesque hall d’entrée aux baies vitrées. L’endroit était bondé de personnes courant dans tous les sens, scrutant les écrans d’atterrissage et de décollage ou faisant la file pour l’enregistrement des bagages. Il s’était approché à son tour d’une hôtesse de libre pour l’achat d’un billet aller simple pour l’Indiana.


« Je suis navrée monsieur, mais tous les vols sont annulés jusqu’à nouvel ordre, décision du gouvernement » ,dit-elle à un Matthew surpris.
Plusieurs personnes à d’autres comptoirs piquaient une crise de nerfs, hurlant et injuriant les hôtesses, prétextant pour certains un voyage d’affaire très important. Mais l’aéroport entier comprit vite la raison de cette interdiction de vol.

Les divers écrans de télévision qui se trouvaient sur le site étaient branchés plusieurs chaînes de télévision : CNN, NBC, CBS… et toutes diffusaient une édition spéciale, présentant leurs excuses pour l’interruption de leurs programmes. Matthew regardait l’écran le plus proche, silencieux comme chaque personne, ou presque.


« - Bienvenue dans cette édition spéciale, dit Frank Graham, présentateur sur CNN. Nous interrompons vos programmes pour vous transmettre une dépêche de dernière minute et d’une importance sans précédent. Les vols intérieurs et internationnaux sont suspendus par les autorités ; pour commenter cela, Samantha Jenkins en direct de l’aéroport de Chicago.
- Merci Frank, répondit la reporter un peu anxieuse. Nous sommes donc ici à Chicago où tous les vols sans exceptions sont annulés par ordre direct de la Maison Blanche. Un représentant devrait faire un communiqué d’ici quelques minutes pour nous éclairer quant aux raisons de cette interdiction, mais nous pouvons dors et déjà dire que la pagaille envahi tout les Etats-Unis…
Dans le fond de l’image, on pouvait apercevoir des voyageurs interloqués par l’annonce qu’ils voyaient aussi via les écrans de télévision. L’atmosphère était identique à San Francisco. Un retour studio était effectué.
- Navré de vous interrompre Samantha, l’interrompit le présentateur, mais un communiqué va être retransmis en direct de la Maison Blanche.
L’écran présentait un homme en habits civils avec un ruban défilant sur le bas où l’on pouvait lire : Jefferson Mcguire, secrétaire d’Etat à la Maison Blanche. Après quelques secondes à chipoter aux micros et à réajuster sa cravate, il initia son discours.
- Mesdames et messieurs, nous nous devons de vous expliquer la situation actuelle. Vous n’êtes pas sans savoir l’explosion d’un réacteur nucléaire à New-York qui a fait, hélas de nombreuses victimes primaires et secondaires. Le nuage se déplace sur le territoire américain en perdant de l’intensité. Malheureusement, le nuage n’est pas seul. En explosant, il se trouve qu’une usine de produits dangereux a…hum… explosé aussi. Il avait eu du mal à dire cette dernière phrase et la certitude n’était pas présente ; c’était comme s’il ne disait pas tout.
- L’air est maintenant contaminé et les états de l’est et centraux sont classés en seuil critiques d’infection. C’est pourquoi nous avons pris la liberté d’interdire tout transport entre régions, ne sachant trop comment ces infections sont transmises. Nous vous prions de prendre toutes les précautions d’usage face à de nouveaux virus et de vous rendre immédiatement dans un hôpital à l’apparition de symptômes inhabituels. Mais surtout, ne cédez pas à la panique, le gouvernement fait tout son possible pour arrêter cette propagation, conclut-il avant de quitter la pièce, suivi par les flashs des journalistes.
L’atmosphère dans les deux aéroports, et dans tous ceux du pays certainement, s’était appesantie. Les voyageurs étaient dans un premier temps effarés, puis, petit à petit la terreur s’empara de tout le monde. Mais c’est dans le ciel de Chicago que le premier cas grave allait apparaître. L’écran montrait à nouveau la journaliste en direct de Chicago qui se remit les cheveux avant de continuer.

- La panique s’empare de l’aéroport et ici il devient difficile de circuler. Elle se fît bousculer. Les personnes qui ont de la famille de ce côté des Etats-Unis sont sous le choc et veulent les rejoindre. Mais… »
C’est là que le premier cas grave se manifesta, certes, aucune certitude n’existait concernant l’infection, mais l’avion provenant d’un zone proche de New-York ayant subit les effets secondaires et invisibles de l’irradiation et étant en première ligne de l’infection, les soupçons deviendraient vite des affirmations. A l’écran, on pouvait voir tout le monde fixer le toit de l’édifice, lui aussi vitré ; la caméra effectuant une mise au point dans cette direction, on pouvait apercevoir un avion dont le contrôle était incertain, entamer une descente vers les personnes se trouvant dans l’aéroport. Le crash était inévitable et les personnes qui n’ont pas eu la chance de sortir, comme l’équipe de télévision périrent à l’impact qui était retransmis en direct sur CNN. Le silence avait envahi l’aéroport de San Francisco, contrastant avec le bruit des voyageurs quelques minutes plus tôt ; seule la télévision irradiait la pièce de léger bruit d’éboulement, suivi quelques secondes plus tard de cris, de hurlements et d’appels. Le bandeau « En Direct ! » clignotait encore au dessus de l’image tandis que sur l’écran splitté, le présentateur en studio maintenait le silence, bouche bée et choqué par les images retransmises. Il se reprit pour continuer de décrire les événements.
L’aéroport entier était choqué, comme tous les aéroports du pays. Mais ce cas de crash inexpliqué n’était pas le seul, en tout, trois avions s’étaient écrasés, tous partant de la même région de l’est. Les virus avaient commencé à se propager, Matthew était condamné à rester à San Francisco, cité de tous ses cauchemars.
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